Logiciels de dimensionnement solaire thermique
Si vous avez suivi le menu, vous avez maintenant les informations de base ; passons aux outils disponibles en ligne pour vos simulations :
- Tout d’abord un simulateur de temps de chauffe : entrez le volume d’au à chauffer, les températures de départ et d’arrivée, la puissance dont vous disposez, vous obtiendrez le temps nécessaire théorique pour réaliser cette chauffe, s’il n’y a pas de pertes thermiques. Notre simulateur de temps de chauffe est ici.
- Pour le chauffage, l’INES vous donne accès à ses logiciels simplifiés en ligne, aussi bien en solaire thermique qu’en solaire photovoltaïque, site isolé ou injection réseau. Ces simulateurs sont d’un usage assez pratique,
Ils intègrent en particulier le gisement solaire, et vous pouvez faire de nombreuses simulations de production solaire.
Vous pouvez aussi y télécharger un logiciel de dimensionnement simplifié de système solaire combiné SSC. Mais quand l’ines dit simplifié, il demande beaucoup plus d’informations que d’autres, préparez-vous à un questionnaire en règle sur votre habitation : type d’habitation, ouvertures, murs, planchers, hauteurs sous plafond, chauffage, ecs et ventilation, masques, il y a de quoi… Et en plus, vous obtenez un bilan thermique simplifié avant/après installation du SSC!
- Le simulateur de Tecsol, co-développé avec l’Ines, destiné aux installations collectives
- Le simulateur allemand T*SOL propose différentes simulations : eau chaude, chauffage, il est en essai gratuit 30 jours. Ne le téléchargez pas trop tôt, attendez d’avoir les données pour les simulations que vous souhaitez réaliser.
- Polysun met aussi une gamme de logiciels de simulation à disposition pour une période d’évaluation.
L’INES fournit aussi une bibliographie des logiciels existants.
Le logiciel Calsol est assez simple d’utilisation.
Quelques indications sur Calsol :
- L’Albedo est d’autant plus faible que l’environnement est sombre : dans le désert, il est voisin de 1, à 0,2 comme proposé par défaut, vous êtes pratiquement sûr de ne pas sous dimensionner,
- Le masquage correspond au fait que le soleil est caché par la ligne d’horizon, par un immeuble, un arbre, une montagne,etc. Pour un chauffage, il est important d’être précis, car l’impact d’un horizon encombré peut être important, surtout en hiver. Pour un chauffe eau, c’est beaucoup moins sensible : le gros du travail est fait entre 10 h et 16h, donc s’il n’y a pas d’obstacle trop haut dans cette plage horaire, le principal est souvent acquis. Mettre les panneaux en toiture aide beaucoup à réduire les masquages, ce qui n’est pas forcément l’idéal pour le chauffage, pour lequel on gagne à implanter les panneaux avec des angles importants, perpendiculaires au soleil d’hiver.
- Le site de TECSOL vous donne accès à une simulation basée sur la méthode SOLO. C’est une méthode utilisée par de nombreux bureaux d’études en France.
- Et si vous aimez les chiffres et les pages de formules, avec ou sans règle à calcul, voyez aussi la publication par Apalis du fabuleux site d’Hervé Silve, la copie reprend l’original, et nous remercions Hervé Silve pour sa générosité, et “Apalis” pour cette mise en ligne. Et si vous parcourez la page dans sa totalité, vous trouverez entre autres liens une feuille de calcul à télécharger, son mode d’emploi est à cette page.
Ceci étant, les ratios simples sont souvent largement suffisants, sauf pour les installations en collectif : même si certains de ces logiciels intègrent les caractéristiques de votre habitation, ils n’intègrent pas forcément votre mode de vie (température de consommation d’eau chaude sanitaire, heures de consommation, température de confort), ni l’implantation locale de votre habitation, ouvertures au sud, exposition au vent, …
Pensez à l’endroit où vous allez installer cela : pour les ballons, vous trouverez les dimensions sur chacune des pages produits (onglet ‘documents joints’) de notre boutique en ligne.
Pour les panneaux, les dimensions sont de même sur chacune des pages produit. Petite variante : ajoutez la distance entre panneaux pour une donnée plus juste : selon les modèles, deux panneaux accouplés sont séparés de 6 à 8 cm.
Ces éléments influent souvent autant sur la solution retenue que le détail du taux de couverture solaire.