L’énergie solaire thermique : une solution économique pour l’habitat

L’utilisation de l’énergie solaire thermique commence enfin à se répandre de plus en plus largement dans l’habitation ainsi que dans l’industrie et le tertiaire. Principalement utilisée pour la production d’eau chaude sanitaire, elle est aussi utilisée de plus en plus en chauffage, comme ‘économiseur’ d’un système de chauffage existant par exemple.

Ceci est une page d’accueil, l’endroit où il est judicieux d’expliquer qu’il existe deux types de panneaux solaires :

• les panneaux solaires thermiques, dont nous parlons ici et qui servent à transférer directement de la chaleur au ‘récepteur’ (ballon d’eau sanitaire, ballon tampon, plancher chauffant, …) via un réseau hydraulique,
• les panneaux photovoltaïques qui produisent de l’énergie électrique que nous présentons à cette page.

Les panneaux solaires thermiques sont beaucoup plus efficaces que les panneaux photovoltaïques pour les opérations de chauffage, l’ensemble du rayonnement solaire étant utilisé par les capteurs.

On ne peut pas vraiment dire que ce soit le fait d’une incitation forte de l’état, car des solutions comme les chauffe-eau thermodynamiques et les pompes à chaleurs sont tout aussi poussées et font plus le buzz. Voici néanmoins la page de l’ADEME qui présente le solaire thermique : elle fait le job. Ses données couvrent aussi les installations collectives d’où le conseil d’utiliser des bureaux d’étude et aussi le taux de couverture des besoins en été : on sous-dimensionne traditionnellement les installations collectives par peur de la surchauffe en été, qui n’était pas gérée il y a une vingtaine d’année; aujourd’hui, même pour du collectif, on sait gérer.

Pourtant, si on fait le parallèle avec un COP de pompe à chaleur ( énergie captée/énergie dépensée pour le captage), on pourrait dire que pour une chauffe-eau, quand il y a du soleil à la mi-saison, le COP est de l’ordre de 50 : le circulateur consomme 50 watts au maximum pour rentrer 2500 watts (environ 4 m² et 4 à 500 watts retenus pour un rendement maximal théorique de l’ordre de 800 watts) dans le ballon. Reste bien sûr à fournir le complément.

Les ETAS sont le nouveau critère qui pointe en début 2024 le bout de son nez dans les demandes de subventions. En l’état actuel, pour le solaire thermique, ce chiffre ne veut pas dire grand chose, et plusieurs fabricants européens refusent de nous fournir ces valeurs, arguant qu’elles n’ont pas de sens telles que définies pour le solaire.

Revenons donc à l’énergie solaire, la seule énergie gratuite et (pour le moment) non taxée.

Elle est largement disponible en France métropolitaine et dans toutes les îles, sauf probablement quelques ilots près de l’antarctique.

Voici la carte des zones climatiques  (source ADEME) : elle montre le gradient entre Nord et Sud : on passe de 800 kWh/m²/an dans le Nord à 1400 dans le Sud. Avec quelques mètres carrés, on peut chauffer son eau sanitaire, avec un peu plus, on peut faire de belles économies de chauffage.