Améliorer L’isolation de son installation
Réduire les pertes thermiques dans les installations de chauffage, solaires ou autres, permet parfois de faire des économies substantielles.
Nous allons passer en revue les différents éléments d’une installation sur lesquels il est facile d’intervenir :
- les panneaux et leur connectique,
- le réseau primaire, en extérieur et en intérieur
- le ballon et ses piquages,
- la distribution d’eau.
Sommaire
Les panneaux et leur connectique
Les panneaux sont les éléments les plus chauds d’une installation solaire, du moins à leur sortie. Toutes les pièces métalliques à l’air se comportent donc comme des radiateurs. Il est judicieux de les isoler.
Manchons
L'isolant pré-revétu d'installation rapide, pour les applications hautes températures en extérieur.
Adhésif
Bande auto-adhésive Armacell, résistante aux UV, idéale pour les isolants solaires gainés.
Armawrap
Protection de vos tuyaux isolés des agressions extérieures,aux UV et aux intempéries.
Le réseau primaire
De même, l’isolation du réseau a pu se dégrader dans le temps et laisser des parties métalliques à l’air libre, non isolées. Si la partie intérieure est généralement la moins sollicitée, la partie extérieure est exposée, notamment les raccords.
Le ballon et ses piquages
Le ballon est une source de pertes d’énergie. On sera vigilant quand on a par exemple un ballon dans un garage et en montagne : les pertes en hiver peuvent être importantes. Ou quand on a un ballon d’isolation moyenne dans une habitation dans le sud : la perte d’énergie du ballon peut être très désagréable en été. Créer une enceinte isolée autour du ballon est parfois une solution.
Les pertes thermiques des piquages, s’ils ne sont pas correctement isolés, seront de loin les plus importantes.
Pensez à isoler correctement les réseaux des échangeurs hydrauliques (solaires et poêle bouilleur ou autre chaudière) ainsi que le départ d’eau chaude sanitaire et le mitigeur, surtout s’ils ne sont pas dans l’enveloppe isolée du bâtiment.
Le réseau de distribution d'eau sanitaire :
Pour les réseaux de distribution d’eau sanitaire, nous abordons 3 sujets :
Le thermosiphon dans les tuyaux : quand le ballon est en contrebas du réseau, on peut avoir un siphonnage de l’eau chaude du ballon qui part se refroidir dans le réseau à l’intérieur d’un même tuyau. L’eau froide, plus dense, s’accumule tend à descendre et s’accumule dans la patrie basse du tuyau ; l’eau chaude s’accumule dans la partie haute du tuyau et tend à monter.
Deux solutions :
- Le clapet anti-retour sanitaire ou la lyre qui bloquent tous deux le phénomène. Les lyres ont aussi une action mécanique très connue car elles permettent d’absorber les dilatations axiales des tuyaux.
- La lyre représentée à cette page est très grande et pas encore isolée, en fait avec une lyre de 10 à 20 cm de hauteur sur un réseau d’ECS, on bloque correctement le phénomène de thermosiphon.
L’isolation du réseau et de ses piquages : Les tuyaux sortant du ballon transmettent la chaleur provenant de l’eau chaude du ballon. Il est important d’isoler les réseaux au niveau du ballon, et pour le réseau d’eau chaude, on a intérêt à isoler l’ensemble du réseau : lors de soutirages intermittents, l’eau du tuyau restera chaude plus longtemps. Voir nos isolants de chauffage.
Les boucles de recirculation et la conception du réseau : dans tous les cas où c’est possible, on privilégiera un réseau d’eau chaude sanitaire compact. D’une part parce qu’il est plus confortable d’avoir de l’eau chaude le plus rapidement possible, d’autre part parce que c’est plus économique à construire et que les déperditions en énergies sont moindres. Dans les habitats collectifs ou quand le réseau d’eau est long, une solution utilisée est la boucle de recirculation. Cela reste néanmoins une solution énergivore. Dans une habitation avec des puisages très distants, l’installation de 2 ballons est parfois la meilleure solution. Sur le sujet, vous pouvez visiter notre page de conseil sur la conception des réseaux d’eau chaude sanitaire.