PAC et VMC : nos conseils

PAC et VMC : compléments ou alternatives ?

La PAC (pompe à chaleur) est de plus en plus fréquemment présentée comme un chauffage écologique. C’est à la fois presque vrai et pas tout à fait faux.

La VMC est souvent traitée rapidement : ce n’est pas un moyen de chauffage, c’est un poste de coût. Mais ce n’est pas que cela.

La pompe à chaleur, acronyme PAC

Pendant longtemps, la PAC a été un cauchemar environnemental : elle utilisait des gaz à effet de serre à longue durée de vie, et dont le PRG (pouvoir de réchauffement global, exprimé en équivalent kg de CO2) était très élevé. Mais les autorités en ont pris conscience au niveau mondial, et la règlementation amène à réduire l’émission de gaz à fort effet de serre.

Vers un impact ‘effet de serre’ des fluides frigorigènes négligeable

On arrive bientôt (courant 2024, disons 2025 pour tenir compte des décalages) à l’utilisation du propane dont le PRG est de 3 ( donc 1 kg de propane est équivalent à 3 kg de CO2). Dans les PAC domestique, il y a environ 2 kg de gaz. Quand on sait qu’on en émet 6 tonnes par an et par personne en France, créé en France (si l’on ajoute le CO2 créé pour nous hors de nos frontières, on est à 9 tonnes), l’aspect réchauffement lié au gaz est en passe de devenir un faux problème : en cas de fuite on libèrerait 6kg/6 tonnes = 1 millième de ce que génère un individu par l’ensemble de ses activités en une année.

Du côté de l’énergie

Côté électricité, il est clair qu’au cœur de l’hiver, quand les centrales à charbon ont démarré, on n’est pas au top. Le reste de l’année, pour le nucléaire, pas forcément non plus.

Pour optimiser le coût de l’énergie, on peut consommer en heures creuses et si l’on en a un stocker dans un ballon tampon, un plancher chauffant etc. On a cela si on se chauffe déjà au solaire. De cette manière, on paie l’énergie moins cher, on évite de solliciter les réseaux aux heures de pointe.

Si l’on a une installation photovoltaïque, on peut neutraliser sa consommation et produisant son électricité. Si l’on consomme en journée (comme proposé ci-dessus), on a des chances de consommer sa propre énergie, et de ne plus être soumis aux fluctuations de prix. C’est l’autoconsommation.

Si on ne peut pas stocker la totalité, le principe de la batterie virtuelle est probablement la bonne solution.

Pour en savoir plus, consultez notre page dédiée au fonctionnement d’une PAC.

La Ventilation Mécanique Contrôlée, acronyme VMC

Son utilisation s’est généralisée quand les bâtiments sont devenus de plus en plus étanches pour des raisons d’isolation.

Le renouvellement d’air est important pour éviter l’humidité générée à l’intérieur du bâtiment (cuisine, salle de bain, respiration, infiltration, capillarité dans les murs, …) ainsi que les polluants (émis par les matériaux modernes : PVC, meubles en aggloméré de bois et colles, plastiques divers…).

Avec la VMC simple flux ou hygroréglable, vous extrayez de l’air vicié du bâtiment, air chauffé par votre chauffage en hiver. Il est remplacé par de l’air extérieur froid qui s’infiltre.

Avec une VMC double flux, vous extrayez l’air vicié du bâtiment et dans le même temps insufflez de l’air préchauffé (sauf bypass pour l’été sur les équipements haut de gamme). Avec une VMC DF d’entrée de gamme, vous récupérez environ 60% de l’énergie de l’air extrait. Avec un VMC Df à flux inversé, vous récupérez 92% de cette énergie.

Du coup, ça se réfléchit. Pour en lire un peu plus sur le sujet, c’est ici.