Dimensionner les panneaux solaires
Sommaire
Dimensionner ses panneaux solaires : les paramètres
Lorsqu’on a défini les besoins en eau chaude sanitaire et fixé le volume du ballon solaire, l’autre étape importante est le choix des panneaux.
Plusieurs paramètres interviennent dans ce choix :
- le besoin en eau quotidien, généralement de l’ordre de la moitié du volume du ballon,
- la région et son ensoleillement, le Sud de la France recevant globalement 40% de plus de soleil que le Nord. Mais cette approche peut être affinée localement : ensoleillement supérieur en montagne, brouillard dans les vallées…
- l’existence d’ombres sur les panneaux durant la journée : on parle alors de masquage.
- l’implantation des panneaux : orientation, inclinaison
Généralement, les solutions proposées sont des solutions passe partout : un ballon de 300 litres avec 2 panneaux de 2 m² pour une famille de 4 personnes. Cela fonctionne généralement bien, néanmoins, il n’est pas inutile de vérifier et on peut optimiser.
C’est la raison pour laquelle notre offre en panneau ne se borner pas à un seul type et une seule taille de panneaux.
Points de repère
L’ADEME recommande 2 m² pour un ballon solaire de 200 litre en région PACA et jusqu’à 7 m² pour un ballon de 500litres dans le Nord.
On prévoit donc de l’ordre d’un mètre carré pour 100 litres en général.
Première étape : implantation des capteurs
Implantation en toiture :
C’est généralement la plus contrainte : l’orientation est fixée ainsi que l’inclinaison.
On la retiendra par exemple:
- si l’orientation est bonne ainsi que l’inclinaison
- si on est en toit terrasse
- si l’on ne dispose pas d’un espace disponible et sans ombrage au sol
- si on ne souhaite pas allouer un espace au sol aux panneaux.
Les avantages :
- pas de perte d’espace au sol (notez qu’on peut se servir des panneaux pour abriter les outils de jardin)
- distance faible entre les panneaux et le ballon généralement
- pour les toits terrasse, on peut choisir orientation et inclinaison des capteurs plus librement que dans le cas de toitures conventionnelles.
Les inconvénients :
- pour les toits terrasse, c’est l’ancrage en toiture, ou le lest. Il faudra se mettre de préférence au dessus d’un mur porteur si on leste. On choisira alors de préférence des panneaux au format ‘paysage’ (la grande dimension est horizontale) pour des raisons de prise au vent et aussi pour des raisons esthétiques.
- pour les toits tuile ou ardoise : on n’a pas le choix de l’inclinaison ni de l’orientation. Cela diminue généralement le taux de couverture des besoins, même si l’on choisit des panneaux solaires adaptés. Si l’on ne choisit pas des panneaux adaptés, on peut dans certains cas rencontrer des problèmes de surchauffe.
Implantation au sol
Pour le technicien, c’est la voie royale ! On choisit l’orientation et l’inclinaison des panneaux et on évite les ombrage.
On retiendra cette solution par exemple :
- si l’orientation du toit et/ou son inclinaison ne sont pas adaptées
- s’il y a des ombrages sur la maison
- si on souhaite éviter de positionner les panneaux en toiture
Les avantages :
- pas d’installation en toiture
- l’installation peut être distante de la maison (jusqu’à 50 ml sans problème autre que le surcoût lié à la liaison solaire
- on peut choisir l’emplacement optimal : ensoleillé et discret
Les inconvénients :
- une tranchée est nécessaire pour enterrer la liaison solaire glissée préalablement dans de la gaine TPC
- Il faut protéger les panneaux des vents provenant de l’arrière, pour éviter des infiltrations d’eau par les ouïes de ventilation s’il y en a. Cela peut présenter un avantage esthétique, et aussi permettre d’abriter des outils de jardin.
- on occupe de la surface au sol.