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Choisir un Poêle à bois

Disponibles partout et à tous les prix, il faut définir des critères de choix.

L’esthétique :

C’est l’un des critères de ce mode de chauffage, mais pas le seul. Le poêle doit plaire, s’intégrer à votre intérieur. Seule exception à cette règle : s’il s’agit du chauffage principal de l’habitation, le choix de poêles suffisamment puissants peut être limité.

La facilité d’utilisation :

Un poêle à bois doit être pratique à nettoyer. Sur les poêles qui assurent une bonne combustion, le résidu de cendre est faible, il n’est donc pas forcément nécessaire de vider le cendrier tous les jours.

La vitre ne doit pas se salir trop vite. Dans les poêles que nous proposons, une lame d’air vient lécher la vitre, limitant largement l’arrivée des fumées et goudrons. Lorsque la vitre se salit rapidement, c’est généralement parce que le tirage est trop faible et/ou que le bois a une combustion trop rapide. Quand le tirage est faible, on a une combustion plus lente et pas excellente, ce qui ne veut pas dire qu’on récupère moins d’énergie du bois qu’on brûle puisque le gaz circule moins vite. Néanmoins, il faut penser que si la combustion est mauvaise, on encrasse aussi les conduits de fumée qu’il faudra donc ramoner plus souvent.

Pour régler simplement les questions de tirage, la solution est le modérateur de tirage. Mais celui-ci aujourd’hui ne devrait plus prélever l’air dans une pièce chauffée.

La dimension des bûches acceptées par le foyer peut aussi être un critère de choix.

La Qualité de la combustion :

La qualité de la combustion est un élément qui, outre le fait de limiter la pollution et d’améliorer le rendement, permet de réduire la quantité de cendre. Les poêles bouilleurs que nous proposons aujourd’hui disposent un foyer isolé et d’un grand cendrier. La vitre est protégée de l’encrassement par un flux d’air secondaire. Et si d’aventure elle se salit, la solution pratique est de passer une éponge humide avec de la cendre.

Concernant la combustion, qui influe beaucoup sur la quantité de cendre résiduelle, et donc sur l’entretien au quotidien du poêle, il est important qu’elle soit de qualité. L’existence de 2 à 3 arrivées d’air à différents niveaux du poêle, donc à différents stade de la combustion, favorise une combustion complète. Et pour qu’une combustion soit parfaite, elle doit avoir lieu à haute température : un poêle dont le foyer est isolé (par exemple par de la vermiculite) favorise donc la montée en température au niveau de la première combustion et une excellente combustion, ainsi qu’une très faible production de cendres. Alliés à un échangeur hydraulique, il est en mesure de lui transmettre une partie plus importante de la chaleur, celle-ci n’ayant pas pu s’échapper par la paroi du foyer. La température élevée limite le risque de condensation sur l’échangeur : on passe vite au dessus du point de rosée pour peu que l’installation soit correctement réalisée. Un exemple dans notre gamme : le Poêle BARMA, qui existe avec ou sans échangeur.

Si le poêle ‘hydro’ gagne en efficacité de transfert à l’eau lorsque son foyer est isolé, il perd un peu en rendement thermique, les fumées seront plus chaudes.

A contrario, les poêles dont les foyers ne sont pas isolés diffuseront beaucoup plus facilement la chaleur dans l’air ambiant, ce qui favorise le rendement mais procure une combustion un peu moins complète. Il peuvent être à simple paroi, ou double paroi, ce qui assure une meilleure répartition de la chaleur dans la pièce (cf plus bas, double paroi). Par exemple la gamme de notre partenaire, les poêles à convection Masterflamme.

Si aujourd’hui la plupart des poêles sont flamme verte, c’est à dire qu’il est prévu une double combustion, donc un apport d’air primaire et un apport d’air secondaire, il est important de savoir comment ils se règlent.

Dans un poêle correctement conçu, l’arrivée primaire, qui alimente le foyer par le dessous ou à son niveau assure seulement la première partie de la combustion. C’est l’arrivée secondaire qui continue d’alimenter la combustion pour qu’elle soit complète.

Généralement, une partie de cet air descend le long de la vitre et ainsi la protéger de l’encrassement. Une autre partie est introduite dans la partie haute du foyer, afin d’être injectée directement au niveau des gaz partiellement brûlés.

Cette combustion se fait dans des gaz déjà chauds et est beaucoup plus complète que la première.

On entend parfois parler de triple voir quadruple combustion. C’est un abus de langage : un gaz complètement brûlé ne va pas brûler une deuxième fois, ni une troisième. Ce serait trop beau ! Il s’agit simplement d’un deuxième ou d’un troisième point d’injection de l’air qui assurera la combustion secondaire. Pour connaître la réelle efficacité de ces systèmes, il suffit de comparer les données techniques de combustion.

Par exemple sur la page produit du poêle Barma, en descendant dans la page, vous avez accès au rendement et aux émissions de polluants.

Un poêle étanche :

On doit aussi se poser la question de la possibilité de prendre l’air de combustion à l’extérieur de l’habitation. Pas question en effet de prendre un poêle brulant l’air intérieur dans une maison BBC. En ne brûlant pas l’air chaud de la maison, on a bien sûr un rendement global bien meilleur, et pas de courant d’air froid sous les portes ou aux fenêtres. Aujourd’hui, cela semble une condition nécessaire pour un poêle.

Une homologation est aujourd’hui demandée en France pour obtenir certaines aides. Notre fabricant préféré conçoit et fabrique des poêles étanches, mais ne fait pas les tests d’étanchéité. Aucune attestation ne pourra donc être fournie.

Un poêle plus sûr grâce à une double paroi :

Une double paroi est un élément de sécurité : elle interdit le contact avec une partie métallique directement au contact de la flamme, hormis au niveau de la porte selon les modèles. Dans la très grand majorité des cas, reste la vitre. Le risque de brûlure est donc largement réduit.

Une bonne répartition de la chaleur grâce à la convection :

C’est encore la double paroi qui intervient. Quand on se chauffe au bois, cheminée ou poêle traditionnel, on apprécie la chaleur qui rayonne par la vitre ou la fonte et qui nous réchauffe… de face. Ensuite on se retourne et on se réchauffe le dos. Avec un poêle traditionnel, le rayonnement est d’autant plus intense qu’on est proche du feu. La chaleur met donc un certain temps avant de se répartie dans la pièce.

Avec une solution double peau, ou double paroi la situation est différente : s’il reste le plaisir de sentir la chaleur du feu, il faut se tenir face à la vitre ou à proximité du poêle. Car dans un poêle bien conçu, le flux d’air entre les parois est favorisé de sorte qu’ une partie importante de l’énergie est transmise directement à l’air, et se répartit comme avec un radiateur : la convection est favorisée. la double paroi permet aussi une installation plus proche des murs et donc un gain de place dans la pièce. Si dans un certain nombre de cas, on peut critiquer la convection car elle chauffe prioritairement le plafond (quand on compare l’efficacité d’un radiateur par rapport à un plancher chauffant par exemple) , il faut reconnaître qu’en générant une circulation d’air dans la pièce, elle tend à homogénéiser la température, alors que le rayonnement du poêle sera très efficace à proximité, mais de moins en moins au fur et à mesure qu’on s’éloigne.

Le  choix du matériau

Tôle ou fonte, habillage pierre ou plus..

Si l’on opte pour la fonte, la masse de fonte, outre sa qualité, est un critère : plus un poêle est lourd, plus il a d’inertie thermique et plus il est résistant. Certains poêles trop légers, surtout dans les grandes tailles, sont sujets à fissure.

Pour l’acier, l’épaisseur est aussi un critère, et donc le poids : les petits poêles vendus par exemple en grande surface à prix d’appel sont aussi très légers. C’est certainement un excellent début; quelquefois, c’est largement suffisant ; mais on ne peut en avoir que pour son argent. Enfin, l’acier présente l’avantage d’offrir une beaucoup plus grande variété au niveau du choix de design.

Il ne faut pas oublier que les vapeurs de combustion du bois peuvent être corrosives à basse température. Elle génèrent donc une attaque des parois, en particulier durant les phases d’allumage ou d’extinction. Du coup, un poêle aux parois plus fines risque de durer moins longtemps, surtout s’il est utilisé de manière discontinue.

L’inertie du poêle :

Le poêle chauffe quand on l’alimente. C’est une lapalissade, sauf que : si on lui donne de l’inertie, il met un certain temps à se refroidir.

Certains fabricants augmentent l‘inertie des poêles en tôle en y ajoutant différentes variantes de pierres ou briques réfractaires, poussant parfois jusqu’à en faire un véritable poêle à accumulation.

Sur le sujet voyez le poêle de masse, qui demandera à étudier la charge admissible du sol.

Le prix :

Le prix est aussi un critère. Il doit être mis en regard de la qualité. Difficile de juger à distance. Si vous avez lu attentivement ce qui précède, vous conviendrez que le poids au kilo semble un bon indice. Du moins pour les poêles de même composition.

Pour voir notre gamme et l’ensemble des caractéristiques de chaque produit, vous pouvez vous rendre sur notre boutique en ligne et sur notre site dédié : Aquaflam.fr

Choisir un poêle à bois :

Vous trouverez un aperçu de notre offre en poêles bouilleurs  11 kW dont 5 ou 7 dans l’eau, ainsi qu’une offre en chaudières à bois jusqu’à 40 kW en consultant la catégorie ‘chauffage bois’ de notre boutique.

Et une offre un peu plus complète sur le site www.aquaflam.fr, avec des inserts, inserts bouilleurs, mais aussi des poêles à convection, …

Maintenant, c’est à vous de jouer !

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