Ballons tampon pour énergie bois
Pour un chauffage à bois ou granulés, le ballon tampon, qui sert à stocker l’énergie pour la restituer quand le besoin est là, ne nécessite pas d’échangeur s’il n’est pas combiné avec un système solaire : c’est la même eau qui passe dans le poêle, dans les ballons et dans le plancher chauffant ou les radiateurs. Néanmoins, si vous n’avez pas d’impossibilité technique d’installer un chauffage solaire, vous pourriez vous réserver cette option en choisissant un ballon avec serpentin.
Les ballons avec serpentins (échangeurs) conviennent bien sûr s’il y a un appoint solaire : dans le circuit solaire, on dispose d’un fluide caloporteur antigel, et cela couterait cher d’en remplir la totalité de l’installation, qui devrait en plus être compatible avec les l’antigel utilisé à forte concentration (40% en général). D’où le serpentin qui réduit le coût de l’installation et le volume d’antigel. Un seul serpentin suffit pour une installation solaire classique. Le but du serpentin est de ne pas mélanger le fluide solaire antigel avec l’eau de chauffage qui elle n’a pas besoin d’antigel, ou alors d’antigel beaucoup plus dilué. Le second antigel sert alors à une autre application, car l’eau de la chaudière peut arriver directement dans le ballon tampon qui est rempli de l’eau qui circule dans le circuit de chauffage.
Notre gamme est principalement composée de ballons tampons de fabrication allemande doté d’une isolation verte en fibres textiles recyclées.
Nous disposons de quatre gammes de ballons tampon, qui permettent de répondre à différentes approches :
- Les ballons tampon classiques sont dotés de nombreux piquages situés à différentes hauteurs dans le ballon et permettent ainsi de réaliser de nombreuses configurations : avec 8 piquages de raccordement en 1″ 1/2 et 4 emplacements pour sondes , thermomètres, thermostats, possibilités d’interconnexion de différents ballons
- Dans les installations hybrides solaires/bois, afin d’éviter que l’ensemble du circuit ne soit à remplir avec de l’eau glycolée, il faudra utiliser un ballon avec un ballon à serpentin,
- Vous pouvez aussi regarder nos ballons émaillés simple échangeur ou double échangeur, qui disposent de moins de piquages, mais sont d’un coût intéressant pour les installations simples.
- Les ballons combinés classiques, dits aussi ‘tank in tank’ : un ballon d’eau chaude sanitaire baigne dans un ballon d’eau de chauffage. Cela simplifie l’installation par rapport à l’installation de deux ballons, l’un pour le chauffage, l’autre pour l’eau sanitaire. Moins réactifs que les ballons hygiéniques, moins efficaces dans le principe, et pas toujours aussi bien stratifiés, nous avons décide de stopper leur distribution.
- Les ballons combinés à stratification sont une nouveauté dans notre gamme : ils permettent d’optimiser le retour de l’eau de chauffage en limitant le brassage : l’eau de retour est canalisée dans une colonne au centre du ballon, et sortira de la colonne lorsque l’eau extérieure est à la même température qu’elle.
- Et enfin les ballons combinés hygiéniques ou à eau chaude instantanée : une solution très souple qui permet de disposer de grandes quantités d’eau sanitaire sans entrer dans le cadre de la législation sur la légionellose car le volume d’eau sanitaire dans ces ballons est très faible. C’est aussi une solution qui privilégie le travail des panneaux solaires au plus froid, le bas du ballon tampon étant utilisé aussi bien pour le chauffage que pour fournir les premières calorie à l’eau froide provenant du réseau.
Quel volume choisir ? le volume doit être pensé en fonction de l’habitation et de sa localisation, c’est à dire des besoins en énergie que l’on veut couvrir et de son mode de fonctionnement.
Si l’on veut uniquement tamponner l’eau qui sort du poêle afin que la distribution se fasse de manière quasi simultanée un petit volume, quelques centaines de litres, suffit. Certaines chaudières à granulés de bois on même une telle possibilité de moduler la puissance que dans certaines installations, on peut même se passer complètement de ballon tampon.C’est du moins ce qu’en disent les fabricants. Si l’objectif est de stocker de l’énergie pour la restituer plus tard, on pense plutôt comme ordre de grandeur au millier de litres. Avec l’entrée en vigueur de la RT 2012, de ses petites soeurs et le nombre croissant de maison passives, les besoins diminuent, les volumes donc aussi, à moins qu’on choisisse d’augmenter l’autonomie du système. Durant la phase permis de construire, n’hésitez pas à consulter votre thermicien sur les besoins en énergie durant les périodes les plus froides.
Il est aussi utile de penser au passage des portes, aux escaliers, au poids pour ceux qui veulent l’installer sur plancher. Certains fabricant pensent à indiquer le diamètre sans isolation si la housse se retire et la hauteur de basculement pour redresser le ballon qu’on a transporté couché.
Comment se raccorder ? Cela dépend principalement de la composition de l’installation.
Dans tous les cas, l’arrivée de l’eau chaude en provenance de la chaudière ou du poêle bouilleur se fait en haut (à la première ou à la deuxième sortie). Ainsi on chauffe tout le ballon.
Si l’on a uniquement un apport chaudière et pas d’eau chaude sanitaire, avec un seul réseau de distribution (radiateurs, murs ou planchers chauffants) on prendra l’eau de chauffage à la sortie la plus haute. De même le retour du réseau de chauffage et le piquage de l’eau pour l’amener à la chaudière seront au plus bas.
Si l’on dispose aussi d’un apport solaire en complément de sa chaudière, on laissera le solaire chauffer seul le bas du ballon, c’est à dire que le piquage pour le retour vers la chaudière se fera sensiblement au même niveau que le haut du serpentin solaire. Par contre, si on a un poêle, on peut garder un piquage en bas pour retourner au poêle : c’est en arrêtant de mettre du bois qu’on arrête de chauffer, donc en travaillant de la sorte, lors de longues périodes nuageuses, on peut utiliser la totalité du ballon tampon pour stocker l’énergie du poêle. La difficulté est alors de savoir jauger quand on arrive a chauffer seulement le haut, s’il y a du soleil. Un thermomètre s’imposera. Et, si l’on a un doute,
Pour prélever de la chaleur, le principe est qu’on définit des zones : la partie la plus haute pour l’ECS (eau chaude sanitaire), ensuite une zone pour la partie radiateur et enfin dans le bas une zone pour le plancher chauffant. Ainsi on dispose pour chaque application d’une eau à la température la plus appropriée : on réserve le haut pour l’eau sanitaire pour être sûr de finir sa douche à l’eau chaude, et pas à la température du plancher chauffant, l’eau qui revient des radiateurs est généralement bien assez chaude pour alimenter un plancher chauffant.
Ce serait bien d’avoir des schémas ? Ils sont arrivés :
L’ensemble des produits et tarifs est disponible sur notre boutique en ligne, les fiches techniques proposées à l’onglet télécharger. Ces dernières sont le plus complètes possibles et contrôlées par nos soins sur le matériel en stock.
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Mais pour une commande complète, n’hésitez pas à nous demander un devis traditionnel, on pourra voir ensemble les différentes options et accessoires nécessaires, utiles ou simplement agréables, et vous faire gagner beaucoup de temps sur le choix des raccords et accessoires.